Godfried D'Émeraude ¤ Sous-Chef de l'Ordre

Nom : d'Émeraude
Prénom : Godfried
Âge : 23 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain
Rôle : Sous-Chef des Chevaliers d'Émeraude

Description physique : Le jeune homme ne possède pas exactement le gabarit du chevalier typique, pour être honnête. Si on devait juger de sa profession au premier regard, on le croirait plutôt gymnaste. Sa taille se glisse tout juste au dessus de la moyenne de grandeur, et sa musculature, bien que développée au prix de longues heures d'entraînement, n'élargit en rien sa silhouette. Godfried affiche au contraire une carrure svelte, toute en souplesse et en agilité. Ses épaules étroites et ses membres longilignes lui donnent des airs d'acrobates. Plusieurs ont donc tendance à assumer qu'il joue de sa rapidité en situation de combat, que c'est cet avantage qui fait de lui un excellent guerrier. Ceux qui le connaissent moindrement savent qu'il n'y a rien de plus faux.
Outre ces caractéristiques, quelques petits traits singuliers distinguent le chevalier de la majorité de ses frères d'armes. Ses yeux bourgognes imperturbables, son sourire serein, mais plus particulièrement ses cheveux; tignasse indomptable de poils fins et légers comme des plumes, si pâles que lorsque mouillé ils paraissent translucides.

Description psychologique : Doté d'un calme inébranlable, d'une patience apparemment sans fin et d'une sérénité déstabilisante, Godfried puise toute sa force dans ses capacités de concentration et de relaxation exceptionnelles. Adepte de la méditation, le chevalier se décrit lui-même comme « un simple homme en quête de sagesse et d'équilibre », malgré sa vocation de guerrier et sa passion pour le combat. Peu de gens prennent ses occasionnels « sages conseils » au sérieux, en revanche, car il a la réputation (tout à fait fondée) d'être pince-sans-rire, et d'inventer ses propres dictons. Certains lui reprochent d'ailleurs de ne rien prendre au sérieux, tandis que d'autres sont apaisés par son sang-froid dans les situations de crise. Godfried est généralement optimiste, prenant la vie au jour le jour, heure par heure. Cela a, par contre, le désavantage d'en faire quelqu'un de très peu ponctuel.

Particularités : Ses cheveux, qui pourraient bien être un amas de plume sans tige pour le volume, la masse et la couleur qu'ils ont. De plus, ses étranges postures de méditation l'ont rendu anormalement souple pour un homme, capable de se contorsionner dans des position aux allures douloureuses.

Histoire : On retrouve à Turquoise, à travers les quelques villages épars qui bordent la Forêt Interdite, une petite communauté séparée des autres par une rivière. Ce cours d'eau, étroit de largeur mais profond, sépare le petit amoncellement de maisons de ses plus proches voisin en l'entourant à la manière d'une douve, de sorte que pour s'y rendre sans canot, il faut marcher sur des kilomètres, contourner l'extrémité de la rivière pour ensuite la longer sur la rive opposé, ce qui représente un énorme détour. Peu de gens ont affaire avec les habitants de la communauté, et rares sont les occasion qui poussent un de ses membres à se rendre en ville. Puisque y parvenir est si difficile, et qu'il semble inutile de s'en donner la peine, l'endroit est pratiquement isolé. On surnomme donc ses habitants les « Ermites ».

Un jour, alors qu'il atteignait tout juste ses cinq ans, le sage petit Godfried, fils du tisserand Godfroy, interrogea ses parents à ce sujet. Pourquoi les traitait-on de reclus, s'ils vivaient en société? En effet, le village comptait, à cette époque, sept grandes familles dispersées dans trente-deux maisons. « Simplement parce que nous vivons loin d'eux, » lui expliqua sa mère, « et qu'ils ne nous voient pas souvent. » Mais le jeune garçon, qui était de nature curieuse, n'en avait pas fini avec ses questions. Pourquoi les gens ne venaient-ils pas les voir plus souvent, alors? « Car la rivière les empêche de nous rendre visite, » affirma son père. Pourquoi n'utilisent-ils pas des bateaux? « Parce que le courrant les emporterait, mon chéri. » Pourquoi ne pas y aller à pieds, comme le marchand de poire lorsqu'il va vendre sa marchandise? « C'est très long, à pieds, et ils ne veulent pas négliger leur emploi et laisser leur famille seule. » Interloqué, Godfried demande finalement pourquoi, alors, est-ce que le fondateur de leur village avait choisi de contourner la grande rivière pour aller s'isoler derrière, loin de sa famille? « Oh, mais il n'était pas question de cela! « s'exclama sa mère avec une lueur d'amusement dans les yeux. « Il fût un temps où la rivière n'était qu'un grand fossé, et alors il n'était pas nécessaire de le contourner pour se rendre en ville. Tante Freudice ne t'a-t-elle pas conté cette histoire, à travers ses toutes ses fables? Allons donc, assieds-toi. Je vais moi-même te la raconter… »

Le jeune garçon aux cheveux blancs apprit ainsi que, trois siècle auparavant, un herboriste avait franchi le fossé afin d'aller trouver des herbes sur leurs terres, qui étaient alors de grands champs. Captivé par la beauté et la sérénité des lieux, il n'était revenu que pour chercher sa femme et sa fille, avec qui il prévoyait habiter le magnifique endroit. Mais il vivait dans un petit village, et plusieurs voisins eurent vent de ses projets. Comme la récolte de l'été précédent avait été mauvaise et que plusieurs craignaient la famine, certaines familles moins favorisées lui demandèrent la permission d'aller tenter leur chance avec lui à cet endroit. Cet ainsi que s'établit les premiers membres des sept grandes famille, dont les ancêtres de Godfried. Tant qu'au cours d'eau, la rumeur veut qu'il n'eut été qu'un profond trou jusqu'à ce que la rivière Wawki gruge la barrière qui les séparait et le remplisse. Poussé par sa curiosité, le gamin demanda à aller visiter ladite barrière, ce à quoi sa mère consentît.

Friedrich emmena son fils en promenade le lendemain, laissant l'ouvrage à finir et la garde de Frida, son poupon, à son mari. La route n'était pas longue jusqu'à l'endroit où l'affluent rencontrait la rivière, et elle ne prévoyait pas y demeurer bien longtemps. En arrivant près de l'amoncellement rocailleux duquel cascadait un mince filet d'eau, elle pointa à son fils la séparation entre les deux rivières, et lui expliqua qu'il était fort probable qu'une inondation prolongée ait, un jour, fait débordé la rivière Wawki par-dessus la barrière de roche amincie par l'érosion, ce qui avait créé la rivière qui se trouvait actuellement entre eux et la ville. Godfried, habituellement si enthousiaste quand on lui expliquait de nouvelles choses, parut troublé. Il demanda à sa mère d'où provenait le courrant qui empêchait les canots de traverser. Elle lui répondit que la meilleure hypothèse était que le fond de l'eau, qu'ils ne voyaient pas tant il était loin sous la surface, devait être en pente. Le garçon fronça des sourcils de plus belle, et Friedrich, inquiète, lui demanda ce qu'il ne comprenait pas.

« Pourquoi il y a de l'énergie qui sort du font de l'eau, alors? »

« Pardon? Que veux-tu dire? Il n'y a rien qui sort du fond de l'eau. »

« Mais si! Regarde plus fort, Ma. Tu la sens pas qui vient du fond, l'énergie? »

Friedrich répondit que non, elle ne sentait rien. Godfried parut déçu, mais changea vite de sujet. Malgré l'apparente innocence de la remarque, Friedrich ne put s'empêcher d'y repenser avec un vague malaise, comme si quelque chose lui échappait. Après quelques jours à retourner la question dans sa tête, elle alla consulter le journal du fondateur du village, qui était soigneusement entreposé dans la demeure du chef. Elle découvrit alors qu'elle s'était trompée dans son explication. L'eau n'était pas apparue après une inondation, mais bien après un tremblement de terre. Une crevasse s'était ouverte juste devant la barrière de rocher, et de l'eau en avait jaillit. C'est de là que provenait le courrant. Godfried avait vu juste. Ou, plutôt, « ressenti » juste. La provenance la plus probable de cette intuition n'était pas quelque chose que Friedrich était prête à considérer.

Mais elle dut faire face à la réalité une semaine à peine plus tard quand, alors qu'il jouait avec d'autres enfants du coin sous la surveillance de la femme du chef, Godfried poussa accidentellement une fillette par terre… Sans même y toucher. La gamine éclata en sanglots, et le fils du tisserand sembla aussi confus que désolé. Personne, pourtant, ne le blâma de rien, car la femme du chef avait assisté à la scène, et avait su reconnaître ce qu'elle avait déjà vu auparavant, étant originaire de la capitale de Turquoise : la magie. L'aîné du tisserand était doté de dons fabuleux, et s'était vu offrir par les étoiles une grande destinée. Le garder au sein du village serait gaspiller ses habilités, clama-t-elle. C'est en entendant ces mots que Friedrich compris la source de son malaise, et fut dévastée à l'idée d'abandonner son seul fils en des territoires qu'elle connaissait à peine. Pourtant, elle ne s'opposa pas à l'idée. Une partie d'elle avait toujours su que ce jour viendrait.

Godfried n'oublia jamais le visage de ses parents. L'image de sa sœur cadette, qui n'était qu'un bébé dans ses souvenirs, se brouilla au fil du temps. Mais jamais il ne perdit un seul détail des tristes traits de sa mère aux derniers adieux, ni de l'expression de fierté de son père quand il lui fut annoncé que son fils serait parmi les quelques enfants qui feraient revivre la tradition des Chevaliers. Dans les années qui suivirent le début de son entraînement magique, qui fut une période de dur travail pour lui, chaque fois qu'il méditait, c'était pour se dessiner mentalement sa famille afin de se donner du courage. Au cours de son entraînement physique, durant lequel il se découvrit une passion pour le combat, il inclut ses parents dans ses prières pour les remercier de l'avoir mis sur sa voie. Finalement, du jour où il fut adoubé jusqu'au jour présent, puisqu'il consacrait désormais ses périodes de méditation à la recherche d'équilibre et ses prières à des demandes de faveurs et de protection pour ses frères et sœurs d'armes, se remémorer chaque jour ses premières années devint difficile. Mais il s'y efforça tout de même, car tout comme la rivière près de son village natal, c'est de sa source qu'il puisait l'énergie nécessaire à se frayer un chemin dans l'inconnu.

Famille : Son père, Godfroy. Sa mère, Friedrich. Sa tante, Freudice. Sa jeune soeur, Frida. Puis, la dernière adition à sa famille, celle qu'il n'a jamais rencontré, sa cadette Freid.

Armes : Puisqu'il incorpore la magie à sa technique de combat, Godfried préfère utiliser des armes légères, qui rendent ses attaques plus fluides. Dépendant de son adversaire, il se bat soit avec une longue épée, soit avec deux petites. Il possède une grande variété de lames, utilisables ou non, qu'il collectionne.

Pouvoirs : En plus des pouvoirs typiques des chevaliers, Godfried a quelques habilités en lien avec l'utilisation de l'énergie. Ses pouvoirs sont tout particulièrement utiles en situation de combat, car ils s'incorporent à l'offensive, la défensive et la contre-attaque.
Le plus utile de ses dons est sans aucun doute sa capacité à ressentir les déplacements d'énergie qui précèdent une approche ou une attaque, pouvoir qui lui permet de prévoir instinctivement le danger et de contrer efficacement les coups de ses opposants. Considérant son absence de talent pour les méthodes de défenses plus traditionnelles, il n'aurait certainement pas atteint son niveau actuel sans cette habilité.
Son pouvoir offensif, tant qu'à lui, sert plutôt à compenser la légèreté de ses armes et la masse musculaire moindre de son corps. En contrôlant le flot d'énergie dans son corps, il arrive à décupler l'efficacité de ses coups en ajoutant de l'énergie « magique » à l'énergie « physique » déjà présente. Pour ce faire, il doit à la fois faire circuler l'énergie et garder son attention sur l'affrontement en cours, ce qui demande une très grand degré de concentration. Au moindre signe de perturbation, ce pouvoir peu se retourner contre lui.
Finalement, en retournant l'énergie dégagée par ses ennemis contre eux, il réussi à créer des ondes de chocs; sortes de vagues d'énergie invisibles qui, bien que très puissantes, sont proportionnellement difficiles à maîtriser. Il préfère n'en user qu'en dernier recourt, car il arrive fréquemment que ces ondes endommagent plus que son adversaire, allant même parfois jusqu'à atteindre un allié.

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Comment avez-vous connu le forum? : Par Derrek/À l'école?
Quelle est la réponse? : Euh, 42! Blanc! Tomate! Ernest Hemingway!

Ter ~ mi ~ née ~

OUaou ^^ Pour ma part, je vois vraiment rien qui cloche. Donc validée pour moi ^^